~~~The Lightning Lucian Bute Battleship~~~

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Je considérais les boxeurs comme des détraqués» -Alejandro BerrioDaniel Cloutier
Le Journal de MontréalBoxe | Combat de championnat du monde


La boxe a permis à Alejandro Berrio de sortir de la misère, à Cartagena, en Colombie, et pourtant celui-ci a déjà pensé que ce sport était réservé aux misérables.


Le champion mondial des poids super-moyens (168 livres) de l'IBF est arrivé à Montréal hier midi, la tête enfouie dans une tuque en laine, le corps couvert d'un manteau de skieur.


Berrio a entendu dire qu'il faisait froid au Canada, et il ne veut pas attraper un rhume à une semaine d'une défense obligatoire de son titre mondial.


Berrio (26-4-0) aura rendez-vous avec le boxeur gaucher montréalais Lucian Bute (20-0-0) vendredi soir prochain au Centre Bell.


C'est à se demander si le clan Berrio perçoit les journalistes montréalais comme des agents secrets à la solde de la CIA ou du KGB. Il a catégoriquement refusé de répondre à plus de la moitié des questions que nous lui avons posées.


Lorsqu'on lui a demandé à quelle sorte d'opposition il s'attendait de la part de Bute, Berrio a répondu: «Rien à dire sur le sujet.»


Un kamikaze

Lorsqu'on lui a dit qu'il était considéré comme un véritable kamikaze dans le ring (25 de ses 26 victoires ont été remportées par K.-O., et il a été mis K.-O. dans chacun des combats qu'il a perdus), Berrio a rétorqué: «Je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus!»


Puis, on lui a demandé si la foule montréalaise pouvait s'attendre à un combat intense et enlevant, il a répondu: «On verra ça vendredi soir prochain...»


Berrio considère-t-il Bute comme un rival plus dangereux que l'Allemand Robert Stieglitz, celui qu'il avait mis K.-O. en moins de trois rounds le 3 mars en Allemagne, pour remporter le titre mondial vacant des 168 livres de l'IBF?


«Je ne réponds pas à cette question, dit-il. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il n'y a aucune comparaison entre le style de Stieglitz et celui de Bute...»


D'abord le mépris

Âgé de 31 ans, Berrio pratique la boxe professionnelle depuis un peu plus de 10 ans. Et dire qu'il a déjà méprisé la boxe.


«Je n'ai jamais pratiqué un autre sport que la boxe, avoue-t-il. Et lorsque j'étais jeune, jamais je n'aurais imaginé un seul instant que je deviendrais un jour un boxeur professionnel. À cette époque, je pensais que la boxe était un sport pour les misérables, et je considérais tous les boxeurs comme une bande de détraqués.
«Seulement, je me suis pointé un jour dans un gymnase de Cartagena pour voir les boxeurs s'entraîner, ce qui a fini par me donner le goût de m'entraîner aussi. Il faut croire que j'étais doué pour ce sport, puisque je suis champion du monde aujourd'hui...»

 

Ahhh...:good...Maxime, you should really charge for these clinics!

 

:happy :happy :happy